En ce qui concerne
les Bleuets, la première affiche leur avait donné
l'eau à la bouche : le Japon !
L'entame du match fut d'un excellent niveau de part et
d'autre : les français réalisaient quelques
belles défenses et chaque équipe marquait
ses points en longue (3-3), bien aidé par les appels
de Mathieu
Chardon. L'équipe restait perturbée
par les longues nippones, qui permettait aux asiatiques
de marquer la majorité de leur point de cette façon.
La première période voyait donc chaque équipe
se rendre coup pour coup et se tenir dans un mouchoir
de poche (7-7). La défense française faisait
son job et multipliait les dives défensifs pour
rester au contact des japonais. Malheureusement, ces derniers
réussirent le breack au meilleur moment, juste
avant la pause (7-9).
A la reprise, Mathieu
Jolis tentait bien de garder son équipe dans
le coup mais c'était sans compter sur la détermination
japonaise qui éloignait les bleuets au score (9-14).
Malgré une impression de fraicheur physique supérieure
aux nippons et un niveau technique acceptable, c'est surtout
sur la gestion d'un match complet que les bleuets ont
parus défaillant. Incapable de répéter
les séquences gagnantes de la première période,
les jeunes français ont du lâcher le match
alors qu'ils avaient tout pour faire durer le plaisir
(11-17). On retiendra que comme hier contre l'Australie,
ils ont su faire jeu égal avec leur adversaire
en première partie de match pour finalement laisser
échapper trop de disque en deuxième pour
continuer à espérer.
Face à
l'Allemagne qu'ils avaient rencontré à Southampton,
le début de match fût mitigé : s'ils
parvenaient à combler le mini-breack de départ
(2-2), les bleuets faisaient preuve de simplicité
dans leur choix et rendaient trop de disques aux allemands
qui n'en demandaient pas tant. Ces derniers se contentaient
de ces cadeaux français et remontaient tranquillement
le terrain sans forcer leur passes, ni leur finition (2-7).
Malgré quelques bonnes défenses françaises,
de Laurent
Faye notamment, les allemands marquaient sans grande
difficulté en multipliant les passes pour user
les bleuets et arriver à la mi-temps largement
devant (4-9).
A la reprise, le scénario était quasiment
identique à la différence prêt que
les français lâchaient un peu plus leur coup
et marquaient en longue, sous l'impulsion de Guillaume
Espitia et gràce aux bonnes lecture de Vincent
Gibier (7-13). Réussissant de nombreuses défenses,
il n'en concrétisaient pas beaucoup (9-15) et c'était
insuffisant pour espérer revenir et nos bleuets
devaient céder leur troisième match sur
un score assez révélateur de sa physionomie
(9-17).
Dans les autres
matchs, le Canada est resté au dessus du lot et
surtout de l'Angleterre (17-8) et du Japon (17-7). La
jeunesse Colombienne continue d'étonner (en
féminine également) car l'Australie
(15-10) et l'Angleterre (14-13) s'y sont cassé
les dents.
Les français les jouent demain (11h) et retrouveront
l'Angleterre (15h30) pour se départager au classement.
Espérons qu'ils réussiront à garder
de la constance sur des matchs entiers afin de ne pas
avoir de regrets et trouver du plaisir en attaque pour
continuer leur apprentissage du haut niveau.