Le week-end dernier, les 20 et 21 mai, avaient lieu à Bordeaux, Luzarches et Nantes, les phases finales du championnat fédéral d'Ultimate en extérieur 2006, pour les divisions 1 et 2, ainsi que pour le Haut de Tableau de la division 3.

Suite à une petite erreur de calcul, ce sont bien les Jack'Suns qui remportent le prix de l'Esprit du Jeu, et non les Anges des Monts comme initialement annoncé en fin de compétition.

Attention, suite à des problèmes de logistique locale (tivolis des commerçants encore installés début septembre sur la plage), la seconde étape du Beach Ultimate Tour, prévue aux Sables d'Olonnes, est reportée de 2 semaines, soit les 16 et 17 septembre 2006.

Pour toute information complémentaire au sujet de cette compétition fédérale, veuillez contacter .

Après le Québec et l'Australie, continuons notre découverte de la pratique de l'Ultimate hors de nos frontières.
Nasser M'Bae d'Ultimate Vibration, en séjour universitaire en Suisse, nous fait part de sa vision des choses...

- Combien y a-t-il de clubs d'Ultimate et de licencié en Suisse ?
En Suisse, il y a environ 450 joueurs, mais il n'y a pas de licence fédérale comme en France. Seuls les clubs payent une adhésion et en tout, il y a peu près 25 équipes.

- Et leur fédération, comment fonctionne-t-elle ?
Il y a 7 personnes qui forment le directoire de la fédération et un comité technique qui s'occupe de l'organisation des championnats. (Le président est Christian Schneider.)

Nasser avec les Wizards

- Comment se structure l'Ultimate dans le monde scolaire chez eux ?
La fédération suisse n'a personne qui organise des activités pour les juniors. Il y a seulement quelques clubs qui s'occupent de trouver des juniors. Ceci dit, un tournoi universitaire (réservés aux équipes universitaires) est organisé chaque annneé.

- Quel est le niveau de jeu de l'Ultimate en Suisse ?
Le niveau du championnat suisse est un peu plus élevé que le championnat français. Depuis plusieurs années, les Flying Angels de Berne dominent le championnat et sont très présents au niveau de la scène européenne (3ème à Rostock). Ensuite le club de Freespeed de Bâle commence à monter en puissance. Sinon les autres équipes ont à peu près le même niveau. Il y a par ailleurs quelques filles qui jouent en catégorie open. Au niveau du fair play, les deux pays se valent, mais il est à noter qu'ici les infrastructures sont superbes. Le club des Wizards dispose d'une belle surface de jeux pour pratiquer l'Ultimate... un atout non négligeable pour pratiquer son sport favori.

- Qu'aurions-nous à retenir de leur expérience pour le développement du frisbee en France ?
Les Suisses disposent d'infrastructures bien meilleures que celles en France. Ils n'ont pas de problèmes pour trouver des terrains et accueillir les championnats. Le logement, pendant les tournois, se fait souvent dans les abris de la protection civile (bunkers). Les compétitions sont donc toujours très bien organisées.
Par ailleurs, les dates des championnats sont arrêtées en début de saison et ne sont plus modifiées (sauf cas de force majeur)... Ça simplifie grandement l'organisaton de chacun.