Championnats
du Monde des clubs d'Ultimate |
Voila
plus d'un mois que les , organisés en Australie, se sont terminés.
En exclusivité pour Infodisque-net,
Grégory Verzeaux nous livre ses commentaires. |
Un championnat
chaud ! Premier
championnat du monde dans lhémisphère sud... lAustralie,
ça change de lÉcosse où il fait un temps dhiver
en plein mois daoût... ! Ce
qui change aussi cest que les américains et canadiens sont absents
des finales en open et en féminine... La surprise quant à elle,
vient du Japon qui repart les poches pleines déquipes championnes
du monde ! Côté
australien, cest au niveau de lesprit du jeu quils font le plein,
en rapportant la première place dans 4 catégories sur 4... Mais
revenons au début : Une
cérémonie douverture vraiment sympa, avec des jeunes gymnastes
impressionnantes et une danse arborigène devenue, pour l'occasion, internationale
avec la participation dun joueur ou joueuse de chaque pays
Erwan (Joone)
représentait la France. Sensuit
un match douverture dans laprès midi donnant la victoire à
TFP (Canada, Vancouver) sur Sublime (Australie, Perth). | |
La
semaine aura été très chaude, le soleil agressif (heureusement
la crème solaire était disponible toute la journée !)
Concernant lorganisation, quelques
"hic " principalement au niveau du planning des matchs et de la
constitution des poules qui a changé plusieurs fois jusquà
la veille de la compétition ! Un site Internet qui laisse à
désirer (il est beau, très beau, mais pas très efficace,
dommage) et les repas gérés par lorganisation laissaient à
désirer selon certains joueurs (mais je nai pas testé personnellement).
Le reste était plutôt apprécié. Lambiance
sur les terrains était agréable, de bons matchs à voir partout,
dans toutes les catégories, un "spirit lounge" copié sur
celui de Rostock avec loption écran plasma pour voir les matchs qui
viennent de se dérouler. Sur
le terrain, lorganisation a été dune très bonne
qualité, en partie parce que tout se déroulait au même endroit,
les terrains étaient vraiment de très bonne qualité et le
service de bus gratuit fonctionnait ! (Enfin, compris dans le prix dinscription ;).
De leau à volonté sur les terrains, des bénévoles
chaleureux et du papier aux toilettes !! |

| Au
niveau des catégories : En
Master, première surprise des finales de ce championnat : le Japon,
après être mené de plusieurs points et avoir laissé
les spectateurs croirent que le match était aux mains des américains,
revient au score pour finalement lemporter (ceux qui ont quitté le
match trop tôt ny croient toujours pas, ça rappelle une certaine
finale de Rostock ;) En
Mixte la finale reste classique : USA-Canada avec une victoire de
TFP
(hé oui, ceux qui font louverture !) sur Brass Monkey. Côté
européen Red Light finit à une belle 6ème place
au milieu des nord-américains. |
Côté
féminin, les japonaises ont tout raflé. Après avoir dominé
toutes les autres équipes en matchs de poule, elles se retrouvent en demi-finale.
Dun côté Uno (JPN) contre Huck (JPN) et de lautre Ozone
(USA) vs Mud (JPN). Les américaines qui sont les seules à leur donner
une véritable opposition se font éliminer en demi 14/9. Bliss finissent
13ème, loin des meilleurs il faut lavouer alors que Iceni
termine 1ère équipe européenne devant Konserni
les finlandaises. Quant aux
australiennes, cest la déception puisque Wildcard, Southside et Ishtar
finissent respectivement 9ème, 10ème et 12ème.
Les japonaises et les nord-américaines étaient encore un niveau
au-dessus. Concernant
la catégorie open, le championnat était ouvert on le savait, mais
pas à ce point. Après les matchs de poule, il restait en jeu pour
le titre véritablement 8 équipes : 1 poule " australienne "
avec les 3 équipes australiennes et Méphisto, les canadiens. De
lautre côté, les américains Subzéro, Double Wide
avec Clapham et Buzz Bullet les japonais qui ont littéralement dominé
ce tournoi. Du coup, 3 équipes
australiennes sur les 4 quarts de finale ! Méphisto
finissant 4ème de la poule a eu la lourde tâche de sopposer
à Buzz Bullet en 1/4 et se fait écraser par la machine japonaise
(et de lintérieur cest frustrant et impressionnant de voir
le jeu quils déploient ! Pour la petite histoire, Buzz Bullet
est une équipe "privée" qui appartient à un chef
dentreprise qui emploie les joueurs pour quils puissent jouer à lultimate.
En résumé, ce sont les premiers joueurs professionnels ! (Également
impressionnante leur cérémonie de remerciement au propriétaire
de léquipe à la fin de chaque match). En
demi-finale cest Subzéro (USA) qui fait les frais des japonais et
Thong, létonnante équipe australienne qui arrive en finale,
termine à 17-8 contre les asiatiques qui font très peu derreurs
! (Thong est composé notamment de Jens, ancien joueur de léquipe
allemande Feldrenner et Sexpensive. Ils passent dun point contre Doublewide
en demi-finale). |
Côté
européen, seul Clapham pouvait prétendre à accéder
à la finale, avec dans leur rang Nasser mais avec beaucoup de bons joueurs
en moins. Ils tiennent toutes les équipes, avec notamment des matchs intenses
contre les américains de Double Wide (quils gagnent lors de leur
deuxième confrontation de la semaine). Ils terminent à une bonne
5ème place. Quant
à Vibration, eux aussi avec certains meneurs habituels en moins, ils ne
passent pas la première poule et ont bataillé ferme leur deuxième
partie de semaine "japonais " (les 4 dernières équipes
jouées viennent du Japon contre qui ils finissent par gagner leurs deux
derniers matchs). |  Après
une semaine de matchs tous plus difficiles les uns que les autres, Ultimate Vibration
s'assure une 13e place (sur 21) aux WUCC en Australie. |
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Voilà
pour le résumé. Désolé si la catégorie open
est plus développée que les autres mais cétait celle
dans laquelle je jouais, pas facile de suivre ce qui se passe ailleurs !. |
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