Près
dune centaine de personnes sont passées
ou ont joué, avec toutefois une faible représentation
de sportifs handicapés. Les sollicitations des
week-ends, à droite, à gauche, empêchent
parfois les sorties, le manque de connaissance de lultimate-frisbee,
les transports en commun, voir uniquement la possibilité
de se déplacer engendrent des obstacles, chacun
a pu avoir une raison valable pour son absence à
cette journée mais quelle dommage !
Handicap
International a sorti le grand jeu pour cette première
sous limpulsion de deux Dames (avec un grand "D"),
Françoise Bérard et Frédérique
Oger. Je tiens à exprimer ma sincère
gratitude auprès dHandicap International
pour avoir permis dorganiser la journée
du 17 Avril avec ce support novateur : lultimate-frisbee.
En effet, cette dernière est une première
en terme dorganisation sous forme de tournoi,
permettant la possibilité dune pratique
mixte " handicapés-valides ". Ils ont
mis en oeuvre un travail considérable et une
logistique remarquable pour y parvenir.
Les
trois représentants de la Fédération
Flying Disc de France présents, ce jour là,
ne peuvent quêtre satisfaits de voir un
mode de pratique tout aussi spectaculaire. En effet,
il sagit dune certaine concrétisation
dun travail de réflexion mené depuis
janvier 2004 à la suite dexpérimentations
au sein de diverses structures spécialisées
(centre de rééducation, clubs handisports
et autres organismes); "Lultimate-frisbee:
une pratique de changement, une mixité personnes
handicapés-valides un changement de pratique?"
Ce
genre de journée, je souhaiterais en avoir une
tous les ans, non, tous les mois, non plus
à
vous dimaginer !
Le souhait davoir plus de personnes handicapées
pour cet évènement est indéniable
mais (peut-être) suffisant auprès des néophytes
du handicap. Pour lorganisme Handicap International
et notre sport, il faut croire aux répercussions
liées à la promotion, communication et
sensibilisation réalisées en amont. En
espérant que la logistique dune telle journée
ne soit pas lunique centre dintérêt
des pré-occupations managériales mais
que tout ceux et celles présents le 17 avril
2005 reviennent deux-mêmes et incitent à
réitérer cette rencontre auprès
de leur proche etc
vive " le bouche à
oreilles " si cest pour raconter des bons
moments !
Il
faut désormais croire en une nouvelle journée
de ce genre, ici ou ailleurs, avec linvitation
de joueurs au spirit " ultimate " de clubs
handisport et affiliés ffdf en provoquant un
mixte " au hasard ". Il y a bel et bien quun
CAP à franchir pour senvoler
à
bientôt !
, responsable de la Commission fédérale
"Sport et Handicap".
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